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RĂ©sumĂ©Zorbas le chat grand noir et gros a promis Ă  la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protĂ©ger le poussin et de lui apprendre Ă  voler. Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider Ă  tenir ses promesses insolites. À travers les aventures rocambolesques et drĂŽles de Zorbas et TitreHISTOIRE D’UNE MOUETTE ET DU CHAT QUI LUI APPRIT A Page 1 sur 3 Titre HISTOIRE D’UNE MOUETTE ET DU CHAT QUI LUI APPRIT A VOLER CLASSIQUE Descriptif physique de l’ou Catalogueen ligne Le rĂ©seau du Pays Lecture. Zorbas le chat grand noir et gros a promis Ă  la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier Ɠuf, de protĂ©ger le poussin et de lui apprendre Ă  voler. Tous les chat du port de Hambourg vont se mobiliser pour l Le rĂ©seau du Pays Lecture. Infos pratiques. Horaires et contacts 15mars 2017 - Je suis trĂšs contente car j'ai ENFIN pu commander une sĂ©rie de mon roman de littĂ©rature de jeunesse prĂ©fĂ©rĂ©: Histoire d'une mouette et d'un chat qui lui appris Ă  voler, de Luis Sepulveda, pour moi aussi beau que L'oeil du loup, de Pennac. GrĂące Ă  ce roman, nous pourrons aborder des thĂšmes multiples: En sciences: Quefaut-il retenir de l'Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit Ă  voler, le conte sur l'entraide, l'Ă©cologie et le courage pour petits et grands ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e. Vous trouverez notamment dans cette fiche : Un rĂ©sumĂ© complet. Une prĂ©sentation des personnages principaux tels que Kengah, l Site De Rencontre EntiĂšrement Gratuit Belgique. Histoire d`une mouette et du chat qui lui apprit Ă  Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit Ă  voler. Luis SepĂčlveda Tables des matiĂšres. PremiĂšre partie 1. Mer du Nord 2. Un chat grand noir et gros. 3. Hambourg en vue. 4. La fin d’un vol. 5. A la recherche d’un conseil. 6. Dans un endroit Ă©trange. 7. Un chat qui sait tout. 8. Zorbas commence Ă  tenir ses promesses. 9. Une nuit triste. DeuxiĂšme partie 1. Portrait de chat en mĂšre poule 2. Il n’est pas facile d’ĂȘtre maman. 3. Le danger Ă  l’affĂ»t. 4. Pas de repos pour le danger. 5. Oiselle et oisillon 6. Afortunada, vraiment fortunĂ©e. 7. On apprend Ă  voler. 8. Les chats dĂ©cident de briser un tabou. 9. Le choix de l’humain 10. Une chatte, un chat et un poĂšte. 11. Le vol. Plan de sĂ©quences 1Ăšre partie S0 Anticipation, observation de la premiĂšre de couverture.  Projection de la 1Ăšre de couverture.  Relever les diffĂ©rentes informations - Auteur - Titre - Illustrateur - Acteur/Lecteur.  L’illustration La mouette, le chat qui la regarde. - Remarquer les nuages/la fumĂ©e, les couleurs.  Emission d’hypothĂšses  Ecoute du 1er chapitre lu par Bernard Giraudeau. - ComprĂ©hension globale Ă  l’oral, en groupe classe.  PrĂ©senter les livres aux Ă©lĂšves une autre Ă©dition plus Ă©conomique. Comparer les couvertures ComplĂ©ter la fiche d’identitĂ© du livre. Pour la sĂ©quence suivante Relire le Chapitre 1 Ă  la maison. Projection S0 S1 Mer du nord. Lecture orale collective.  CrĂ©er une affiche pour trier Les clans de mouettes, les endroits survolĂ©s, le dĂ©part et la destination. Les clans de mouettes Les endroits survolĂ©s - Mouettes du phare du sable rouge. DĂ©part Mer du Nord ïƒą Embouchure de l’Elbe ïƒą Den Helder Belgique ïƒą Pas de Calais Manche ïƒą - Vol des Ăźles frisonnes - Bandes de la baie de Seine et de Saint Malo - Bandes de Belle-Ile et OlĂ©ron - Bande de Machichaco Espagne - Bande du cap de Penas - Bande des Iles Canaries - Bande du Cap Vert ArrivĂ©e Biscaye.  Utilisation des classes mobiles pour situer les diffĂ©rentes colonies et construire le trajet des mouettes. Utilisation de google earth oumaps Relire le chapitre 2 Ă  la maison. S2 Chapitres 2 et 3 Un chat grand, noir et gros et Hambourg en vue. Chapitre 2  Ecoute de la lecture, livre fermĂ©.  ComprĂ©hension globale Ă  l’oral en groupe classe.  Portrait de Zorbas galerie des portraits Chapitre 3  Ecoute du CD, livre fermĂ©.  En groupe classe, comprĂ©hension globale. - Relever l’allusion au mythe d’Icare Vu en arts visuels avec Matisse  ComplĂ©ter la galerie des portraits.  Travail dĂ©crochĂ© en EDD la pollution de la mer la marĂ©e Noire. Document MAIF/rue des Ă©coles. Relire les chapitres 2 et 3 Ă  la maison. S3 La fin d’un vol.  Ecoute du CD  ComprĂ©hension globale, rappel des consĂ©quences d’une marĂ©e noire sur la faune et la flore.  Noter sur une affiche les 3 promesses de Zorbas.  DĂ©bats - Qu’est-ce qu’une promesse ? Doit-il la tenir ? Peut-il la tenir ? Doit-il tout faire pour y parvenir ?  Distribuer la fiche les 3 promesses ». Relire le chapitre 4 Ă  la maison. PrĂ©parer la lecture du chapitre 5 S4 A la recherche d’un conseil.  Lecture orale collective  ComprĂ©hension globale point par point. - Noter les nouveaux personnages Colonello, Secretario sur la fiche de la galerie de portraits. - Questionnaire de comprĂ©hension. - Anticipation Qui est Jesaitout ? Relire le chapitre 5 Ă  la maison. terminer les portraits des personnages connus. S5 Dans un endroit Ă©trange.  Ecoute du CD.  ComprĂ©hension globale Ă  l’orale - Qui est Harry ? Qui est Matias ? - OĂč se situe la scĂšne ? - qui est finalement Jesaitout ?  Questionnaire de comprĂ©hension individuel.  ComplĂ©ter la galerie de portrait. ActivitĂ© dĂ©crochĂ©e de production d’écrits Un inventaire.  Distribuer le texte de l’inventaire.  Lecture orale collective.  Liste de GN.  RĂ©daction chercher un thĂšme coffre Ă  jouet, grenier de grands-parents, bureau de la maĂźtresse, placard de star, garage de mĂ©canicien passionnĂ©, bureau d’un archĂ©ologue/d’un historien, chambre d’un adolescent
  ComplĂ©ter les GN par des adjectifs, des CdN
 ActivitĂ© dĂ©crochĂ©e en production Ă©crite et arts visuels A la maniĂšre de FrĂ©dĂ©ric ClĂ©ment, choisir un objet et en inventer l’histoire D’oĂč vient cet objet, Ă  qui appartenait-il, comment l’aije obtenu. Illustrer par collages. S6 Chapitres 7 et 8 Un chat qui sait tout et Zorbas commence Ă  tenir ses promesses. Ecoute du CD et comprĂ©hension globale jusqu’à la p47 petit livre  Faire rechercher mouettes » dans tous les documents disponibles dans la classe encyclopĂ©die, dictionnaire, livre sur les oiseaux, fiches animaux, etc
 Trouve-t-on un solution pour soigner Kengah ?  Discussion autour de l’utilisation des encyclopĂ©dies et des dictionnaires. La diffĂ©rence entre le savoir et le savoir-faire.  Poursuivre par une lecture individuelle jusqu’à la fin du chapitre 7.  Ecoute du CD pour le chapitre 8.  Faire chercher Benzine » dans le dictionnaire. Ecoute du CD offerte Chapitre 9 Une nuit triste. Arts visuels ƒuvre collective 28 chats sous la lune. Technique du chat Ă  la tĂȘte en forme de lune. Fond collectif Ă  l’encre et Ă  la craie grasse. Lune par la maĂźtresse. Sciences L’Ɠuf La reproduction des animaux Cf les documents CNDP/Delagrave. 2Ăšme partie S7 Chapitre et Portrait de chat en mĂšre poule et Il n’est pas facile d’ĂȘtre maman.  Ecoute des 2 chapitres  ComprĂ©hension globale  CrĂ©ation du faire-part de naissance  Chercher le poids un oisillon. Chercher un objet qui pĂšse autant utiliser la Roberval. 1 trombone = 1 gramme Noter que le poussin n’a pas de prĂ©nom, encore. S8 Chapitre et Le danger Ă  l’affĂ»t et pas de repos pour le danger.  Ecouter le Chapitre sur le CD. Le chapitre est humoristique Expliciter.  Ecouter le Chapitre ComprĂ©hension globale et questionnaire type QCM dĂ©taillĂ©. S9 Chapitre Oiselle ou oisillon.  Ecouter le CD jusqu’à ChimpanzĂ© » page 82.  Lecture individuelle et collective  Fiche d’identitĂ© de Vent-debout.  ComplĂ©ter le faire-part de naissance avec le prĂ©nom donnĂ© au poussin. PrĂ©parer le chapitre Ă  la maison. S10 Chapitre Afortunada, vraiment fortunĂ©e. Faire reformuler le chapitre prĂ©parĂ© par les Ă©lĂšves.  Ecouter le CD.  Relire en collectif la page 90.  Les mensonges de Matias  DĂ©bat philo Il est trĂšs facile d’aimer ceux qui nous ressemblent, mais quelqu’un de diffĂ©rent, c’est trĂšs difficile, et tu as aidĂ© Ă  y arriver. ».  Production Ă©crite Choisir un camarade complĂštement diffĂ©rent de vous. revenir sur les types de diffĂ©rences possibles caractĂšre, physique, goĂ»ts etc
 et dire pourquoi on l’aime bien, pourquoi c’est bien d’ĂȘtre dans sa classe. Sous forme de petit billet secret Ă  dĂ©poser dans une boĂźte. S11 Chapitre et Les chat dĂ©cident de briser le tabou.  Ecouter le CD.  Cycle de vie de la mouette.  Observer le dessin de la machine Ă  voler de LĂ©onard de Vinci.  LĂ©gender la photo de la mouette a, b, c, d  Ecouter le CD, chapitre 8. Expliquer la notion de tabou ». PrĂ©parer la lecture du chapitre 9 Ă  la maison. S11 Chapitre et Les chat dĂ©cident de briser le tabou.  Faire reformuler le chapitre 9 Ecrire la liste des humains connus des chats.  Pourquoi Zorbas choisit-il l’humain de Bouboulina ?  Ecouter le CD.  Reformuler Ă  l’oral. ActivitĂ© dĂ©crochĂ©e DĂ©couvrir Vivaldi DerniĂšre sĂ©ance Chapitre  Ecoute et discussion.  Prolongement Travail de comparaison avec le film. Mouette Note d’intention - L’équipe - Auteur - Partenaires - TĂ©lĂ©chargements - Actions culturelles D’APRÈS LE ROMAN DE LUIS SEPULVEDA – Éditions MĂ©tailiĂ© Un spectacle jeune public, dĂšs 6 ans, qui peut se jouer en Ă©cole, en mĂ©diathĂšque, Ă  ciel ouvert ou sous les lumiĂšres d’un théùtre. Cliquez ici pour voir le TEASER DU SPECTACLE Une mouette est prise au piĂšge dans une marĂ©e noire. Elle arrive Ă  voler jusqu’au port, et atterrit sur le balcon de Zorbas, le chat grand noir et gros, qui commence Ă  peine ses vacances. Avec ses derniĂšres forces elle pond un Ɠuf. Elle fait promettre au chat de s’occuper de l’Ɠuf, du poussin et de lui apprendre Ă  voler. Et comme une promesse d’un chat du port engage tous les chats du port, c’est toute une bande de chats qui va se lancer dans cette folle aventure. À travers les aventures rocambolesques et drĂŽles de Zorbas, les chats du port et Afortunada, la petite mouette, on dĂ©couvre la solidaritĂ©, la tendresse, la nature et la poĂ©sie. LE SPECTACLE C’est la fille Ă  l’accordĂ©on qui raconte et incarne tous les personnages. Avec la seule prĂ©sence d’un accordĂ©on et d’un filet de pĂȘche, les chats, mouettes et rats d’égouts prennent vie devant nous pour nous raconter l’histoire de Luis Sepulveda. La comĂ©dienne parie sur l’imagination et la complicitĂ© du public, sans artifice, avec un texte percutant en bouche et l’essence du théùtre. Un spectacle drĂŽle, touchant et musical, oĂč se mĂȘment solidaritĂ©, tendresse, nature et poĂ©sie. Zorbas, enfin seul pendant l’absence de son maĂźtre, promet Ă  une mouette, venue mourir sur le balcon, de s’occuper d’Afortunada, son bĂ©bĂ© orphelin et de lui apprendre Ă  voler. Mais le bĂ©bĂ© mouette est pour l’instant encore
 dans l’oeuf et Zorbas doit d’abord se faire aider. En effet comment un chat peut-il s’occuper d’un oeuf ? Heureusement Zorbas a plein d’amis qui vivent dans le port de Hambourg et grĂące au savoir encyclopĂ©dique, il va pouvoir tenir sa promesse ! Mais un problĂšme imprĂ©vu surgit comment apprendre Ă  voler Ă  une mouette qui croit ĂȘtre
un chat. Les chats ça ne volent pas n’est-ce-pas ? VoilĂ  un court roman drĂŽle, attachant et empli de poĂ©sie. Bien Ă©crit il permet d’aborder avec humour et tendresse le thĂšme de la diffĂ©rence et de la solidaritĂ©. A lire dĂšs le CM1 Nuit de la lecture 2018 Inspiration Lecture Il fait beau ?Je ne sais pleut, alors ?Je ne sais pas non compris. Je te Il n’y a plus que moi, enfuie sous la couverture de laine, une bouillotte dans le dos, une autre sur le ventre, sur mon canapĂ©-bulle. Moi et les mille pages magiques de la plus belle rĂ©ussite de la littĂ©rature moderne. Samedi aprĂšs-midi. Samedi soir. Samedi nuit. Dimanche matin. Mille pages pendant lesquelles je n’aurai pas faim et presque pas froid. Un livre qui me suivra aux toilettes, Ă  cĂŽtĂ© de mon assiette, et chaque fois que j’irai rĂ©chauffer l’eau des bouillottes. Un livre-bibliothĂšque Ă  lui tout seul, qui annihile le temps et l’espace, efface mon cadre de le livre sera pourrai recommencer Ă  vivre. DĂ©jĂ  1 h du mat ! Allez, tant pis, je continue
 Ce livre est super, comestible, peux pas arrĂȘter 
Zut, faut que je change de lunettes, tout se brouille 
 Heureusement il reste de l’épaisseur aprĂšs le marque-pages. Comment je vais faire aprĂšs ?Bon, j’éteins
 Mais les pĂ©ripĂ©ties continuent, les personnages vivent, comme au quart d’heure !Bon
 Je rallume. Allez, de l’autre cĂŽtĂ©, ce bras me fait mal
 Ah !cette phrase elle est gĂ©niale ! En peu de mots tout est dit ! J’essaie de la retenir, sans trop de rĂ©sultats. Finalement, pour une bibliovore comme moi, l’histoire compte bien sĂ»r, mais le style, le vocabulaire peut-ĂȘtre plus encore. Vous qui avez la bontĂ© de m’écouter, je suis sĂ»re que vous ne me contredirez pas On se rĂ©gale mĂȘme avec une histoire sans grand intĂ©rĂȘt si l’auteur sait manier les mots. C’est un rĂ©el plaisir, une dĂ©gustation. La lecture A chaque fois, c’était pareil, il se glissait sous les draps, s’allongeait goulĂ»ment, se nichait dans son oreiller et attendait les yeux grands ouverts. PrĂȘt. PrĂȘt Ă  Ă©couter l’histoire, la quotidienne histoire, celle qui immanquablement ouvrait sa nuit. Je grimpais alors les trois premiers barreaux de l’échelle qui lui premettait d’accĂ©der Ă  son lit et les bras en crochet par-dessus la rambarde, j’ouvrais le livre en prenant un temps infini pour retrouver la page de la veille et savourer son impatience. Enfin je repĂ©rais la derniĂšre ligne lue et commençais. En articulant, en mettant le ton, en riant parfois, en criant aussi, en roulant les r, en accentuant les consonnes qui donnaient du drame ou du rire Ă  l’histoire et je voyais dans ses yeux Ă  la fois le plaisir, mais aussi le sommeil le surprendre. Et la lutte impitoyable qu’il menait entre sa fatigue et son envie de connaĂźtre la suite. Et puis, au bout de 5 minutes, parfois 10 tout au plus, sa tĂȘte basculait doucement sur le cĂŽtĂ© et je savais qu’il emportait avec lui la princesse aux longs cheveux prisonniĂšre de la tour, qu’il avait forcĂ©ment dĂ©livrĂ©e. Je descendais alors le plus doucement possible de mon promontoire improvisĂ©, j’éteignais la lumiĂšre et, Ă  tous petits pas, je quittais cette chambre paisible jusqu’au lendemain. Une nuit Ă  Libourne Je t’avais promis que je si on en arrivait lĂ , s’il n’y avait pas d’autres solutions, je resterai passer la nuit avec toi, avec quand on en est arrivĂ© lĂ , quand l’occupation a Ă©tĂ© votĂ©e, j’ai entamĂ© une de ces nuits Ă©tranges, relative de la salle polyvalente, la nuit tombĂ©e autour de cherche son coin, l’endroit oĂč il va dormir, Ă  peu le adultes se sont regroupĂ©s, cherchant sur le sol, entre les meubles, un confort ma gauche, Sylvie s’est moi je ne dors pas, je ne peux pas dormir. Dans cette obscuritĂ© laiteuse, je te cherche des yeux. Je guette tes mouvements, tes allĂ©es et question de dormir, pas question de lĂącher, je dois sur cette expression n’aura eu plus de sens pour aux aguets, les yeux aiguisĂ©s, j’essaie de comprendre le ballet des groupes. EngoncĂ©e dans un sac de couchage, dans cette salle polyvalente oĂč j’accueillais des Ă©tudiants il n’y a pas si nuit si longue et pourtant si courte. Une nuit de veille et d’ cette premiĂšre nuit oĂč nous t’avons ramenĂ© Ă  la maison aprĂšs ta naissance, comme cette premiĂšre nuit mais dix-sept ans aprĂšs, j’ai Ă©coutĂ©, si je pouvais par la seule force de ma volontĂ© et de mon amour, tendre autour de toi, pour cette nuit et pour toutes les autres, la cape invisible qui te protĂ©gerait de tout et aussi de toi. Qu’il est bon de lire Ă  deux, qu’il est doux de lire Ă  l’autre... L’un Ă  l’autre, l’autre Ă  l’un
DĂ©jĂ  bien des annĂ©es de lecture partagĂ©e. Toi, sous la couette, moi adossĂ©e au quelques mots et plein d’images, aujourd’hui quelques images et plein de amour des beaux mots a rejoint ma soif de lecture ; j’aime lire tout haut, tu aimes Ă©couter tout bas. Tu aimes lire les mots, j’aime Ă©couter ta voix. Dans l’obscuritĂ© qui s’installe, les mots dansent sur la page. La couverture du livre t’amuse un instant, tu souris de ce chat et de sa petite mouette en pouffant sous ta couette. Un peu folle cette histoire- mais si beau son message-mais un peu triste » commenteras-tu
Tu es un peu ma mouette, je suis un peu ton chat. Si pourtant du mĂȘme sang ; ce fut moi qui un jour t’ai a parlĂ© d’instinct ? Rien n’est vrai dans cela. Comment t’apprendre Ă  voler quand moi-mĂȘme je savais qu’une fois que tu saurais, loin de moi tu partirais ?Et pourtant, je l’ai fait. Si chat j’étais , mouette tu serais. Pour que de ton oeuf tu acceptes de sortir, pour apprendre que les mots s’ils sont beaux en eux-mĂȘmes Ă  entendre et Ă  lire, sont encore plus beaux Ă  offrir, Ă  Ă©crire ou Ă  chats, rats m’ont aidĂ©e Ă  t’aider Ă  grandir. Tu as trouvĂ© ton phare, Ă©clairĂ© dans la nuit comme quand tout petit tu te cachais pour ajouter encore un peu de temps, tout au fond des couvertures, persuadĂ© que nul ne voyait la lumiĂšre qui scintillait et moi le lendemain je faisais semblant de ne pas voir le marque-page qui avait t’es-tu jamais doutĂ© que moi aussi je trichais ? Souvenir de lecture Dans tous les casMon esprit doit ĂȘtre lĂ Tout est rangĂ©, plié LavĂ©, nettoyĂ©Le chocolat juste fumantRefroidi doucementLe fauteuil me tend ses brasLe poĂȘle ronronne dĂ©jĂ La pluie tape sur les vitres, clap, clapCa y est, je m’assoie avec joieBien calĂ©e dans les coussinsLe livre ouvert n’attend que moi, divin !Une heure est passĂ©eLe chocolat depuis longtemps terminĂ©Et je ne sais toujours pasQui a fait quoi ?Je dois savoirMais il est tardTant pis, je finisAh ! C’était donc Lui !Je referme le livreLe tĂ©lĂ©phone vibreDix appels en absence ?Demain, un autre livre je commence
 Inspiration Nuit Nuit de ChineNuit cĂąlineNuit libournaiseNuit de
 braiseL’étĂ©, trois nuits du mois d’aoĂ»t,Ma ville est folleJours et nuits de farandolesTrois nuits de fĂȘteA en perdre la tĂȘteLibourne sagePerd son pucelageCe sont des nuits comme des joursDes nuits de lumiĂšre et d’amourDe danse et de feuAvec des rires plein les yeuxDes nuits de parenthĂšseSouvent, le reste du temps, quand la nuit de ma ville est grise, je cherche les fantĂŽmes du mois d’aoĂ»t tapis au fond des ruelles. Car nul ne s’échappe des folles nuits d’aoĂ»t. Leurs ombres joyeuses s’agitent Ă  la lueur des rĂ©verbĂšres, dans les Ă©clats des pluies d’automne, dans les illuminations de NoĂ«l. Libourne est une ville hantĂ©e par les musiques estivales et les mots d’amour Ă©phĂ©mĂšres. Juillet 3h du matin On est rentrĂ©s. Ce mariage Ă©tait range la voiture tandis que je me prĂ©cipite pour enlever robe et chaussures tortures, bracelet, bague, enfin tout ce qui est sensĂ© faire de moi une vraie dame me rendre chic et raffinĂ©e Ouf ! plus de carcan !Me voilĂ  en chemise de nuit sur le banc, dehors, face au ciel Ă©toilĂ©. Comme c’est bon ! Il a fait si chaud ces jours-ci que l’air du soir n’est qu’odeur de fleurs, sucrĂ©e, piquante et poivrĂ©e Ă  la fois, comme du miel. Le halo de la lune dĂ©voile le jardin. Tous ces crissements, le pup » pup » des grenouilles dans le fossĂ© 
 Je suis seule au paradis. C’est promis, demain j’arrĂȘte de fumer. Le temps est lourd, si lourd Le temps est lourd, si fait chaud, si jardin au second, pas un souffle d’ oiseaux se sont musique s’est Ă©teinte, la Centrale en a fini avec les Fest’ fenĂȘtre ouverte ne semble plus pouvoir jouer son oĂč sont les Ă©toiles ? Quelle obscuritĂ© tout Ă  coup !Serait ce la lune noire ?Non pas ce soir, juste le temps des nuages
Les Ă©pais, les lourds , ceux qui annoncent la rencontre entre l’eau et le feu, la pluie et l’ rencontre entre le silence et le bruit, l’éther et le tonnerre, l’air la terre, l’eau, le feu, l’espace, la nature dans ses forces gigantesques, nature supplantera les hommes que nous est plus dur, la torpeur insoutenableEt puis le son grandit, la nature crie sa douleur, puis l’éclair jaillit, striant de ses zĂ©brures le ciel noirci d’effroi. Le vent s’est installĂ©, les arbres ploient sous sa force. Une premiĂšre goutte d’eau s’éclate sur le balcon en milliers de pluie est lĂ , magistrale et tombe sans s’arrĂȘter pour de longues minutes puis de longues puis lĂ  tout Ă  coup, tout s’ nuit peut reprendre. La lune est bas , un oiseau chante. Souvenir de nuit libournaise Ils sont venus, ils sont tous lĂ Ils ont affluĂ© de tous les quartiersEt aussi des villages Ă  proximitĂ©Les enfants sont excitĂ©sC’est sĂ»r, ça va bientĂŽt commencerMais la nuit, elle, n’est pas lĂ Alors on se regarde, se jauge, se sourieOn n’ose pas trop encore, il ne fait pas NuitEt puis tout doucement elle arriveA petits pas, de l’autre cĂŽtĂ© de la riveOn l’aperçoit qui descendTout
gentimentEt enfin
elle est lĂ ,Nous enveloppe de-ci de-lĂ Les lumiĂšres s’éteignent, le silence se faitSur le pont, jaillit une petite fusĂ©eEclairant le public vers elle tournĂ©Pas le temps de respirer, cela crĂ©pite de toute partLes visages, par ces lumiĂšres semblent gaiment blafardsIls sont captivĂ©s par le spectacle offertQuelques enfants pleurentIls ont un peu peurMais finissent par regarderMĂȘme s’ils sont impressionnĂ©sJusqu’au bouquet final qui tous les libĂšreAlors on applaudiOn est raviOn ose se parler, commenterEt parfois, continuer ensemble la soirĂ©eAvec le souvenir des lumiĂšres enchantĂ©es Pas de bruits Pas de bruits, personne dans la rue, juste
un petit frottement discret sur les pavĂ©s qu’un chat vient de traverser sans mĂȘme petite bruine apparaĂźt dans le halo du lampadaire ; voilĂ  la pluie arrive et dans quelques minutes chaussĂ©es et trottoirs vont luire comme un cafĂ©s ont rangĂ©s leurs terrasses et les habituĂ©s sont attablĂ©s au comptoir il y a des cris, des rires, des olas » car derriĂšre le bar la tĂ©lĂ© diffuse un match de foot et les commentaires loin les quais ! et l’Isle !Le clapotis de l’eau me parvient fugace, puis plus distinct, et fort et clair ; j’arrive sur la berge. Le banc m’attend mais je prĂ©fĂšre continuer car ce soir je me sens d’humeur lĂ©gĂšre et cette lune brillante dans le ciel a dĂ©cidĂ© de jouer avec moi !Elle se reflĂšte sur la crĂȘte du courant de l’Isle et me poursuit ; si je cours
elle court, si je m’arrĂȘte
elle s’arrĂȘte aussi ! Qui gagnera ?Un nuage brusquement la voile, elle a disparu, je ne la vois plus
elle a donc perdu !La nuit ou peut courir, essayer d’attraper la lune personne nous voit et ce n’est pas elle qui le rĂ©pĂštera
La nuit tout est permis 
le rĂȘve aussi Epaules et dos bien calĂ©s dans mon fauteuil... Epaules et dos bien calĂ©s dans mon fauteuil, lumiĂšre un peu tamisĂ©e, lueurs colorĂ©es des guirlandes du sapin encore en place, mon livre Ă  la main ; je suis bien !L’odeur des pommes rĂŽties au four flotte dans le salon et pĂ©nĂštre mes narines alors que leur goĂ»t et celui de la cannelle sont encore dans ma bouche ; tout est calme et sĂ©rĂ©nitĂ© je pourrai rester
 !Mais dĂšs le marque-page est enlevĂ©, je suis partie, enlevĂ©e, happĂ©e et propulsĂ©e dans un autre monde magique, si diffĂ©rent du mien car je ne le vois pas je l’imagine !Et puis
l’infirmiĂšre qui sauve le patient anglais
c’est moi !Et ce beau prince charmant Ă  qui dĂ©clare-t-il son amour
à moi !Et cette reine bienveillante du royaume des Cimes devant laquelle se prosternent tous ses sujets
c’est moi !Mais le livre est terminé je redescends dans mon fauteuil ; je regarde le nom de l’auteur ce n’est mĂȘme pas moi. Rechercher un livre Mots-clĂ©s RĂ©sumĂ© et avis de lecture SĂ©lectionnĂ© par les rĂ©dacteurs Avec avis de lecture Demander une mise Ă  jour de cette page L'avis de Ricochet Ce tout petit album nous emmĂšne quelque 20 ans dans le futur. Le 15 juillet 2041 Ă  Tokyo, une mĂšre intime Ă  sa fille de se prĂ©parer pour l’Ullambana, la fĂȘte qui cĂ©lĂšbre les morts. La jeune fille, rĂ©calcitrante car elle n’aime pas la foule, va tout de mĂȘme sortir. S’extirpant de la masse des gens, elle trouve refuge vers une statue de la divinitĂ©-renard Inari, Ă  l’instar du fantĂŽme d’une jeune femme. La morte et la vivante se font face, mais la peur n’a pas sa place ici. Aucune des deux n’aime la foule mais la chaleur humaine manque Ă  la dĂ©funte, elle qui est partie dans la solitude de son isolement forcĂ©. Une fois la surprise de cette rencontre passĂ©e, la vivante prend la main de la morte et l’entraine vers les festivitĂ©s, car c’est bien elle et les siens que l’on cĂ©lĂšbre ce jour-lĂ . Le texte de cet album – en français et japonais – est clairsemĂ©, laissant la majoritĂ© de la page, et de la narration, aux magnifiques illustrations en noir et blanc de Kistuneko Nagata. Ces illustrations jouent habilement sur le contraste du noir et blanc et sur l’utilisation de la symĂ©trie des images en positif/nĂ©gatif pour reprĂ©senter le miroir entre le monde des morts et celui des les vivants, notamment lors du Nishimonai Bon Odori, danse traditionnelle durant laquelle les danseurs portent des Hikosa Zukin, des voiles noirs couvrant leur visage et des Amigasa, chapeaux de paille semi-circulaires, pour Ă©voquer les ancĂȘtres et leur faire honneur. L’autrice-illustratrice porte Ă©galement un grand soin Ă  la reprĂ©sentation des mains, symbole fort du lien retrouvĂ© aprĂšs la pandĂ©mie. Les rĂ©fĂ©rences au coronavirus sont claires mais amenĂ©es de maniĂšre esthĂ©tique ; le virus est reprĂ©sentĂ© comme de petites taches d’encre qui deviennent de plus en plus Ă©parse, comme pour signifier la fin projetĂ©e de la pandĂ©mie. La phrase prononcĂ©e par la mĂšre Ă  la toute fin de l’album respire l’espoir Mais c’est vrai que je n’ai plus rien Ă  craindre, ce cauchemar est enfin fini ! » VoilĂ  un magnifique petit ouvrage qui nous entraĂźne dans une ancienne tradition japonaise, tout en abordant l’aprĂšs-pandĂ©mie dans le respect de celles et ceux qui y ont laissĂ© la vie. Une belle dĂ©couverte ! PrĂ©sentation par l'Ă©diteur Eté 2041, Tokyo. 20 ans après la pandémie. Ullambana, des festivités où les vivants célèbrent les morts et où les morts célèbrent les vivants, pour avancer et profiter de la vie. Les sons bruissent, les tambours cognent; les paroles deviennent des objets précieux. Des visages, des corps, des absences. Un dessin au trait, ciselé. Les images de Mlle Nagata nous prennent la main doucement Eté 2041, Tokyo. 20 ans après la pandémie. Ullambana, des festivités où les vivants célèbrent les morts et où les morts célèbrent les vivants, pour avancer et profiter de la vie. Les sons bruissent, les tambours cognent; les paroles deviennent des objets précieux. Des visages, des corps, des absences. Un dessin au trait, ciselé. Les images de Mlle Nagata nous prennent la main doucement, pour nous faire entrer dans la danse. Un livre en français et en japonais. Feuilleter un extrait Les derniers avis de lecture

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