Cliquez ici >>> đŸȘ† 4e rĂ©giment d hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales

SubordonnĂ©au gĂ©nĂ©ral commandant les forces spĂ©ciales terre (CSFT), le 4e RHFS est sous commandement opĂ©rationnel du gĂ©nĂ©ral commandant les opĂ©rations spĂ©ciales (COS). Le 4e RHFS est composĂ© d’un Ă©tat-major et de sept escadrilles des opĂ©rations spĂ©ciales (EOS) dont une dĂ©tachĂ©e Ă  Villacoublay. MatĂ©riel IlrĂ©unit sous un commandement unifiĂ© le 9e RĂ©giment d’assaut Col Moschin et le 185e RĂ©giment acquisition objectifs Folgore basĂ© Ă  AuxpremiĂšres heures de l'opĂ©ration Serval, le lieutenant Damien Boiteux, 41 ans, du 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales basĂ© Ă  LieutenantSĂ©bastien GREVE: Il est affectĂ© au 1 er rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres de combat Ă  Phalsbourg le 14 juin 2011. Jeune officier, il est un pilote sĂ©rieux et assidu dans la poursuite de ses formations et obtient rapidement ses qualifications complĂ©mentaires. Il est promu sous-lieutenant le 1 er mars 2013. Pilote opĂ©rationnel performant et excellent sportif, il The4Ăšme RĂ©giment d’HĂ©licoptĂšres des Forces SpĂ©ciales (4th Special Forces Helicopter Regiment) is an elite French Army aviation regiment and the latest Special Forces unit to have inspired – and tested – its own Oris Site De Rencontre EntiĂšrement Gratuit Belgique. La mort au front d’Idriss DĂ©by, prĂ©sident du Tchad et pilier de l’opĂ©ration Barkhane, ouvre une Ăšre d’incertitude dans la poudriĂšre du Sahel. Au Mali, la task force Takuba sabre », en langue touareg, un regroupement de forces spĂ©ciales europĂ©ennes sous commandement français, entraĂźne de jeunes combattants Ă  l’incessante guerre d’embuscades imposĂ©e par les djihadistes. Paris Match les a suivis en mission. 1/8 Check fire » tir de vĂ©rification en dĂ©but de mission Ă  la mitrailleuse Douchka, sous la supervision d’un commando estonien, le 8 avril, Ă  l’est de Gao. © Bernard Sidler 2/8 Exercice d’évacuation d’un blessĂ© en zone dangereuse par des commandos français et estoniens. © Bernard Sidler 3/8 Le bac Ă  sable. Un lieutenant du 1er RPIMa trace un croquis devant trois commandants de section maliens © Bernard Sidler 4/8 Technique de combat la maĂźtrise d’un suspect. © Bernard Sidler 5/8 Formation au tir sous le regard d’un commando des forces spĂ©ciales estoniennes. © Bernard Sidler 6/8 La feuille de tir la performance permettra de rĂ©gler la kalachnikov. © Bernard Sidler 7/8 Le QG de la task force Takuba, Ă  MĂ©naka, au beau milieu du dĂ©sert Ă  l’est du Mali. © Bernard Sidler 8/8 Le gĂ©nĂ©ral français, commandant de la task force, et ses Ă©quipes, au centre nĂ©vralgique du QG, le 9 avril. © Bernard Sidler La RN17 a mauvaise rĂ©putation. On ne compte plus le nombre de bombes artisanales ayant endeuillĂ© cet axe routier qui longe le fleuve Niger pour relier Gao Ă  Niamey. Le convoi n’y reste pas longtemps. Il est composĂ© d’une douzaine de pick-up et vĂ©hicules de reconnaissance, escortĂ©s de motos et de quads. Quelques centaines de mĂštres Ă  peine aprĂšs la sortie de la base de Gao, la colonne bifurque Ă  gauche pour s’enfoncer dans la vĂ©gĂ©tation, laissant derriĂšre elle un nuage rouge de latĂ©rite. Les soldats des forces spĂ©ciales françaises et estoniennes accompagnent une unitĂ© lĂ©gĂšre de reconnaissance et d’intervention Ulri malienne dans son premier contact avec le aussi Peur sur le Tchad La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le but ultime de ces hommes, dont le mĂ©tier consiste en grande partie Ă  traquer les terroristes au Sahel, est de voir, un jour, les Maliens assurer eux-mĂȘmes leur sĂ©curitĂ©. C’est pour cela qu’a Ă©tĂ© créée la task force Takuba, un agrĂ©gat de soldats d’élite de quatre nationalitĂ©s europĂ©ennes, Français, TchĂšques, Estoniens et SuĂ©dois. Pour assurer la formation des Maliens, ces forces spĂ©ciales FS françaises ne sont pas rattachĂ©es au commandement des opĂ©rations spĂ©ciales Cos, mais au commandement de l’opĂ©ration Barkhane. Les Français et leurs partenaires seront bientĂŽt rejoints par les Italiens, les Slovaques, les Grecs et les Danois dans ce que la ministre des ArmĂ©es, Florence Parly , qualifie de laboratoire pour l’Europe de la dĂ©fense ». La suite aprĂšs cette publicitĂ© En vidĂ©o À l'Ă©cole des forces spĂ©ciales AprĂšs quelques kilomĂštres parcourus sans emprunter les pistes, les hommes du 1er RPIMa rĂ©giment de parachutistes d’infanterie de marine font une halte dans une sorte de clairiĂšre naturelle, bordĂ©e par une colline en arc de cercle. La 2e compagnie d’infanterie de marine a pour spĂ©cialitĂ©s officielles la jungle et la montagne. Dans la rĂ©alitĂ©, ils savent tout faire et le dĂ©sert n’a aucun secret pour eux. Lors des prĂ©sentations, la veille, le capitaine Peyo », qui dirige le TG1 task group 1 de Takuba basĂ© Ă  Gao, a soulignĂ© la glorieuse origine de son unitĂ© qui enfonce ses racines non pas dans les sables du dĂ©sert, mais dans les brumes de l’Écosse. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© La moto chinoise Sanya, un vĂ©hicule prisĂ© des soldats maliens
 comme de leurs adversaires © BERNARD SIDLER Nous sommes les descendants des SAS français formĂ©s par les Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale », nous a-t-il dit fiĂšrement. Pour marquer cette filiation, le 1er RPIMa a adoptĂ© la couleur amarante des bĂ©rets des SAS anglais. Le convoi s’immobilise. Casque sur la tĂȘte et kalachnikov en main, les Maliens dĂ©barquent de leurs pick-up. Dans l’un d’eux, ils laissent une chĂšvre vivante en prĂ©vision du dĂźner. L’entraĂźnement Ă  balles rĂ©elles commence. Les trois sections maliennes se mettent au garde-Ă -vous devant leurs chefs respectifs. Ils n’ont pas de pseudonymes, Ă  l’image des forces spĂ©ciales. Quand on demande Ă  l’un d’eux comment il s’appelle, il rĂ©pond avec humour Mon nom, c’est adjudant. Mon prĂ©nom, c’est chef. » Ces soldats maliens ont une autre allure que ceux que nous avons croisĂ©s quelques jours plus tĂŽt Ă  MĂ©naka. Certains, alors, se prĂ©sentaient Ă  l’appel sans gilet pare-balles, et dans des uniformes dĂ©pareillĂ©s. Un soldat portait mĂȘme son casque Ă  l’envers
 Ils n’en Ă©taient qu’au tout premier jour de leur instruction militaire, supervisĂ©e par d’autres forces spĂ©ciales, les marins du commando de Français des forces spĂ©ciales et les Estoniens ont placĂ© des cibles le long d’une colline. C’est l’heure du rĂ©glage des armes. Les dĂ©tonations des AK-47 claquent dans le dĂ©sert. Alex, qui dirige le tir, inspecte chaque soldat, corrige sa position et rattrape celui qui, in extremis, allait passer devant le canon de ses camarades
 Nous ne leur enseignons pas le savoir-faire des forces spĂ©ciales, prĂ©cise le lieutenant Arthur, mais les rĂšgles de base. Pendant toute la mission, nous serons lĂ  en appui. Sauf, bien sĂ»r, si les choses dĂ©gĂ©nĂšrent. » Pour le soldat imprudent, le tarif sera de dix pompes, avec exĂ©cution sur-le-champ. Au tir couchĂ© succĂšde le tir debout Ă  25 mĂštres, avec analyse des impacts sur les cibles. AprĂšs un joli tir groupĂ©, ils reçoivent des fĂ©licitations, c’est-Ă -dire un laconique c’est bien ». Les pick-up Ă©quipĂ©s de mitrailleuses, une autre arme essentielle dans cette guerre d’agilitĂ© ». © BERNARD SIDLER Au bout de quelques heures, ce sera le test des mitrailleuses lĂ©gĂšres et lourdes les PKM et les DShK joliment appelĂ©es Douchka », petite chĂ©rie » en russe. Les Estoniens qui, cette fois, encadrent le tir, font preuve d’une infinie patience lorsque, l’un aprĂšs l’autre, les mĂ©canismes s’enrayent. Un gĂ©ant qui possĂšde sans doute la barbe la plus longue de toutes les forces spĂ©ciales du monde, et que les Français ont surnommĂ© Floki pour sa ressemblance avec un personnage de la sĂ©rie Vikings » sur Netflix, grimpe Ă  bord d’un des pick-up sur lesquels les armes sont montĂ©es, pour tenter une rĂ©paration. Il inspecte le chargeur et se rend compte que les Douchka n’ont jamais Ă©tĂ© nettoyĂ©es. Puis il fait signe aux Maliens qu’il faudrait peut-ĂȘtre les huiler
 Dans ce genre de circonstances, Maliens et Estoniens n’ont pas besoin de se parler. Les gestes suffisent, surtout s’il s’agit d’armes russes anciennes. AprĂšs l’indĂ©pendance, les Maliens ont Ă©tĂ© formĂ©s par les SoviĂ©tiques, qui ont occupĂ© l’Estonie pendant prĂšs d’un demi-siĂšcle ! Rien de ce qui est matĂ©riel russe ne leur est Ă©tranger. Et si l’explication devient plus technique, les Français ne sont jamais loin. On se parle en anglais avec les Estoniens et en français avec les chefs de section maliens, chargĂ©s de traduire ensuite Ă  leurs hommes. Tout cela pour dire qu’un tel attelage hĂ©tĂ©roclite peut trĂšs bien parvenir Ă  monter une opĂ©ration en plein dĂ©sert
L’heure avance. La chaleur monte, on frĂŽle les 50 °C. Les soldats maliens se regroupent autour des pick-up pour recevoir eau et rations. Certains sont dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©s. L’un d’eux vomit aprĂšs avoir ingurgitĂ© du lait puisĂ© dans un bidon. Ils ont tendance Ă  manger leurs rations d’un coup et ne savent pas gĂ©rer les stocks », m’explique Benji », le chef tactique. C’est loin d’ĂȘtre leur seul problĂšme. Si leur motivation est bien rĂ©elle, comme l’a prouvĂ© la sĂ©ance de tir, certains Ă©taient arrivĂ©s en retard, le matin mĂȘme, au point de rendez-vous ils avaient oubliĂ© de faire le plein de leurs motos ! Leur chef, le lieutenant Coulibaly, avait pourtant donnĂ© ses instructions. C’est le type de dĂ©tail qui peut freiner tout un convoi. Les Français se rassurent en se disant que, pour une premiĂšre, ce n’est dĂ©jĂ  pas si mal. Attendons la suite. Comment se comporteront-ils dans la mission de reconnaissance du lendemain ? Les forces spĂ©ciales estoniennes et des soldats maliens dĂ©ployĂ©s Ă  l’est de Gao pour une opĂ©ration de fouille des oueds, le 9 avril. © BERNARD SIDLER Les forces spĂ©ciales nous ont fait dĂ©couvrir la lĂ©gĂšretĂ© et la discrĂ©tion. Avant, nous ne sortions qu’à bord de convois blindĂ©s. Les Gat [groupes armĂ©s terroristes] nous voyaient arriver de loin. Il Ă©tait impossible de les surprendre », nous racontait quelques jours plus tĂŽt le lieutenant-colonel Ibrahim Samassa, commandant la garnison FAMa, Ă  qui nous avions rendu visite sur la base de MĂ©naka. Je me souviens qu’à cet endroit, en 2019, on ne trouvait qu’un modeste camp retranchĂ©, rĂ©guliĂšrement harcelĂ© par les roquettes djihadistes. Aujourd’hui, je ne reconnais plus rien. La base opĂ©rationnelle avancĂ©e de MĂ©naka, qui abrite le QG de la task force Takuba, est plus grande que la ville situĂ©e sur son flanc. Pour faire les pistes d’hĂ©licoptĂšres et les infrastructures, on y a coulĂ© 33 000 mĂštres cubes de bĂ©ton et compressĂ© 40 000 mĂštres cubes de latĂ©rite. C’est lĂ  que sont basĂ©es les forces spĂ©ciales tchĂšques et suĂ©doises, en attendant l’arrivĂ©e prochaine des hommes ont entre 20 et 30 ans. Ils possĂšdent un physique exceptionnel, mais aussi une grande culture et une longue expĂ©rience de passant prĂšs des pick-up, je remarque que la chĂšvre a disparu. Un peu plus loin, les Maliens ont allumĂ© un feu. Les exercices touchent Ă  leur fin et certains ont pris l’initiative de prĂ©parer le dĂźner. Sauf que l’heure tourne et que le soleil dĂ©cline
 L’endroit dĂ©signĂ© pour le bivouac est encore Ă  10 kilomĂštres Ă  l’est. L’idĂ©al serait d’y arriver avant qu’il ne fasse nuit noire. On rembarque ! » annonce Richy, le chauffeur du VLRA, le camion tout-terrain des missions de reconnaissance Ă  l’arriĂšre duquel nous avons pris place. Les Maliens n’auront jamais le temps de cuire leur chĂšvre. Les moteurs tournent. Richy et Hans, les deux mĂ©canos, ont pris soin d’inscrire leur pseudo avec leur groupe sanguin au marqueur sur le capot, en cas d’attaque ou si leur camion roule sur un engin explosif improvisĂ© IED, la principale menace. PrĂšs de nous, Ă  l’arriĂšre, Bastien, un infirmier issu d’une antenne spĂ©cialisĂ©e du 4e RHFS rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales, profite d’un temps mort pour me raconter quelques-unes de ses missions. Il Ă©voque la Syrie et l’Irak, en soulignant la valeur des Kurdes au combat. Pendant la derniĂšre bataille de Mossoul, estime-t-il, les Irakiens ont Ă©tĂ© hĂ©roĂŻques. Ils avaient une revanche Ă  prendre aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©binĂ©s, en 2014, Ă  l’arrivĂ©e de Daech. »Ces hommes ont entre 20 et 30 ans. Ils possĂšdent un physique exceptionnel, mais aussi une grande culture et une longue expĂ©rience de combattants. Je sens bien, par moments, que Bastien voudrait m’en dire davantage sur les raisons de sa prĂ©sence Ă  Mossoul et auprĂšs des Kurdes. On ne reverra plus des engagements avec une telle intensitĂ©, se contente-t-il d’affirmer. Tous les types d’armes ont Ă©tĂ© utilisĂ©s. Sans parler des tunnels incroyablement sophistiquĂ©s que Daech avait creusĂ©s entre les maisons pour dĂ©placer ses combattants. » Les forces spĂ©ciales sont condamnĂ©es Ă  une discrĂ©tion de chaque instant. Cela fait partie du job nous sommes des journalistes ils n’en croisent jamais, eux sont des soldats d’élite. De mĂȘme pour la photo. Par rĂ©flexe, ils ajustent leurs cagoules devant l’objectif. On a Ă©tĂ© formĂ©s Ă  ne jamais apparaĂźtre Ă  visage dĂ©couvert. » La colonne repart avec les Maliens Ă  sa tĂȘte, suivis des Estoniens. Des Français ferment la marche. Notre vĂ©hicule fait partie des derniers Ă  quitter le champ de tir. À peine est-il en mouvement que des dizaines d’enfants et d’adolescents du village voisin se prĂ©cipitent vers l’endroit oĂč Ă©taient installĂ©es les cibles. Ce n’est pas la nourriture qu’ils recherchent mais les douilles laissĂ©es par les FAMa, qui serviront Ă  confectionner des statues, des colliers et toutes sortes d’objets. À Gao, sept ans aprĂšs l’intervention des Français, la guerre a toute sa place dans l’artisanat consigne est claire aucune lumiĂšre et le moins de bruit soleil se rapproche de la ligne d’horizon et la chaleur baisse en intensitĂ©. Des Ă©toiles commencent Ă  apparaĂźtre. Leur scintillement sera d’autant plus intense que, ce soir, la nuit sera sans lune. Les langues de sable hĂ©rissĂ©es de bouquets d’herbe jaune, marbrĂ©es d’affleurements de roche volcanique noire et pourpre, sont d’une beautĂ© irrĂ©elle. On se laisserait volontiers porter Ă  la rĂȘverie si les piĂšges du relief ne venaient, Ă  chaque instant, confirmer la rĂ©putation de tape-cul » de notre camion. Essieux et colonnes vertĂ©brales sont au supplice. Rien Ă  voir avec les Supacat, beaucoup plus confort », que les Estoniens ont louĂ©s Ă  l’armĂ©e britannique et dans lesquels j’aurai la chance de grimper le lendemain. Les motos françaises et maliennes, ainsi que les deux quads estoniens, bourdonnent autour de nous. Ils s’en vont fouiller les crĂȘtes, traquant la moindre menace. Avec la montĂ©e de l’obscuritĂ©, les Français des forces spĂ©ciales ajustent les lunettes Ă  visĂ©e nocturne sur leurs casques. Elles leur seront utiles pour installer le bivouac et placer les vĂ©hicules en cercle sur une hauteur. La consigne est claire aucune lumiĂšre et le moins de bruit possible. Ce qui n’empĂȘche pas un vĂ©hicule malien d’allumer ses phares
 bien vite Ă©teints sous l’effet d’un message radio, sans doute assez brutal. Le camp s’organise. Les hommes prennent leur tour de garde. RAS, rien Ă  signaler. C’est bientĂŽt le silence, traversĂ© par quelques ronflements. Et, devant mes yeux, le spectacle fascinant des Ă©toiles et de l’espace infini
Il est 5 heures quand le campement sort de son sommeil. Le brief est prĂ©vu pour 6 h 30 avec dĂ©part Ă  7 heures. Largement le temps d’avaler un muesli arrosĂ© d’un cafĂ© lyophilisĂ© puisĂ© dans les rations spĂ©cial combat »  La mission consiste Ă  reconnaĂźtre trois “ouedis”, un par section de Maliens », annonce le lieutenant Arthur aux adjudants maliens et aux Esto ». ÂgĂ© de 33 ans, cet officier sorti du rang a fait toute sa carriĂšre dans les forces spĂ©ciales. TrĂšs calmement, et avec le plus de pĂ©dagogie possible, il prĂ©cise quel sera le dispositif pour la fouille de ces reliefs touffus et verdoyants, creusĂ©s par les pluies diluviennes de l’étĂ©. De nombreuses menaces peuvent s’y cacher. L’entrĂ©e dans ces territoires oĂč rĂŽde la mort oblige Ă  se hisser Ă  la pointe de soi-mĂȘme », Ă©crivait HĂ©lie Denoix de Saint a repris Ă  l’adversaire les clĂ©s de son succĂšs pick-up et motos, la fameuse lĂ©gĂšretĂ© » dont parlait le lieutenant-colonel Ibrahim encore, motos et quads jouent le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant d’éclaireurs. Chaque engin a ses avantages les deux-roues restent souverains dans les dunes, mais les quads possĂšdent des chenilles qui leur permettent de gravir sans peine les collines en pierre de lave. Comme la veille, les Maliens ouvrent la marche. Ils nous apportent Ă©normĂ©ment, me confie Arthur. Ils voient tout de suite quand quelque chose n’est pas Ă  sa place dans le paysage. Lors des fouilles, ils nous disent parfois “Celui-lĂ  est un menteur.” Ou, au contraire “C’est un berger local. Il n’y a pas besoin de le fouiller.” Ils ont l’avantage de faire la guerre dans leur propre pays. » Mais ils en payent le prix. Jusqu’à la fin de 2019, ces soldats ont connu un nombre invraisemblable de dĂ©faites face aux djihadistes, qui possĂ©daient dĂ©jĂ  les motos et les pick-up Ă  bord desquels ils harcelaient les convois et montaient des razzias contre les postes avancĂ©s. Une hĂ©catombe qui n’est, hĂ©las, pas encore totalement une centaine de kilomĂštres de la base de MĂ©naka, la bourgade d’Indelimane a, par exemple, subi une attaque fin 2019. La garnison de FAMa qui s’y trouvait a dĂ» fuir. Le marchĂ© du village a Ă©tĂ© incendiĂ©. Depuis, aucune force gouvernementale n’y a remis les pieds. Aujourd’hui, la tactique a changĂ©. D’abord en reprenant Ă  l’adversaire les clĂ©s de son succĂšs pick-up et motos, la fameuse lĂ©gĂšretĂ© » dont parlait le lieutenant-colonel Ibrahim l’est de Gao, l’unitĂ© malienne formĂ©e par les Français et les Estoniens a fait trĂšs correctement son boulot de ratissage et de fouille. Mais la route est encore longue. Il va falloir se tirer sur la couenne », avertit le lieutenant Arthur lors du dĂ©brief, Ă  la base. Ensemble, les hommes passent de longues minutes Ă  refaire la mission, ce qui a Ă©tĂ© et ce qui n’a pas Ă©tĂ©. Et, toujours, ils insistent sur les capacitĂ©s d’autonomie que devront gagner les Maliens s’ils veulent un jour reconquĂ©rir leur pays. Plus ça va aller, plus l’entraĂźnement sera dur et moins on donnera d’ordres », conclut Arthur. ï»żSummary[edit] Licensing[edit] I, the copyright holder of this work, hereby publish it under the following license You are free to share – to copy, distribute and transmit the work to remix – to adapt the work Under the following conditions attribution – You must give appropriate credit, provide a link to the license, and indicate if changes were made. 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Le chef de bataillon du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des Forces spĂ©ciales, le français Damien BOITEUX est dĂ©cĂ©dĂ© dans sa 41Ăšme annĂ©e, 11 janvier 2013, lors de la premiĂšre phase de l’opĂ©ration Serval consistant, en appui des forces armĂ©es maliennes, Ă  stopper l’avancĂ©e des groupes djihadistes vers le Sud du Mali. NĂ© le 24 novembre 1971, il aura servi la France durant 22 ans. A 19 ans, il s’engage le 1er janvier 1991 en qualitĂ© d’élĂšve sous-officier Ă  l’école nationale des sous-officiers d’active ENSOA de Saint-Maixent. A l’issue d’une brillante formation initiale, il rejoint l’école d’application de l’aviation lĂ©gĂšre de l’armĂ©e de Terre de DAX le 5 aoĂ»t 1991. Il est nommĂ© sergent le 1er avril 1992. BrevetĂ© pilote, il est affectĂ© au 1er rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres de combat de Phalsbourg le 9 juin 1992. Le Parisien annonce son dĂ©cĂšs en publiant l’article Mali un pilote français tuĂ© lors d'un raid aĂ©rien ». Il y est rapportĂ© que L'intervention militaire de la France au Mali a coĂ»tĂ© la vie Ă  l'un de nos soldats. Le ministre de la DĂ©fense Jean-Yves Le DRIAN a rĂ©vĂ©lĂ© ce samedi qu'un pilote d'hĂ©licoptĂšre français de 41 ans, Damien BOITEUX, a Ă©tĂ© tuĂ© lors du raid aĂ©rien menĂ© vendredi par l'armĂ©e tricolore Ă  Konna, cette ville du centre du pays Ă  700 km de Bamako que des insurgĂ©s islamistes avaient pris d'assaut la veille ». Par ailleurs l’article souligne que Le pilote, qui appartenait au 4e rĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres de combat RHC de Pau, a Ă©tĂ© mortellement blessĂ© par une arme lĂ©gĂšre d'infanterie» alors qu'il se trouvait Ă  bord d'un engin de type Gazelle, a prĂ©cisĂ© Jean-Yves Le DRIAN. Il n'est pas mort sur le coup et a d'abord Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© vers la structure mĂ©dicale la plus proche avant de succomber Ă  ses blessures» ». Dans son article Mali aprĂšs la mort rapide d'un officier, l'opĂ©ration militaire s'annonce compliquĂ©e », Le Monde annonce qu’ Un pilote du 4e RĂ©giment d'hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales de Pau est mort, vendredi 11 janvier dans l'aprĂšs-midi, dans les premiĂšres heures de l'engagement français au nord-Mali, a annoncĂ© le ministre de la dĂ©fense samedi matin. Le lieutenant Damien BOITEUX, chef de bord de l'appareil, a Ă©tĂ© touchĂ© Ă  l'artĂšre fĂ©morale et il est dĂ©cĂ©dĂ© des suites de ses blessures lors de son transfert Ă  l'hĂŽpital de Mopti, a annoncĂ© l'Ă©tat-major. Il s'agit du premier mort de l'opĂ©ration, baptisĂ©e Serval », qui vise depuis 24 heures Ă  stopper l'avancĂ©e des groupes islamistes Mouvement pour l'unicitĂ© et le djihad en Afrique de l'Ouest Mujao, Al-QaĂŻda au Maghreb islamique AQMI et Ansar Eddine ont uni leurs forces pour lancer, jeudi, hors de leurs bastions touaregs du nord du pays, une offensive coordonnĂ©e vers le sud du pays ». De nombreuses personnes ont rendu hommage Ă  Damien Boiteux. Error 521 Ray ID 73be30d4fb1ab8d9 ‱ 2022-08-17 001109 UTC AmsterdamCloudflare Working Error What happened? The web server is not returning a connection. As a result, the web page is not displaying. What can I do? If you are a visitor of this website Please try again in a few minutes. If you are the owner of this website Contact your hosting provider letting them know your web server is not responding. Additional troubleshooting information. Cloudflare Ray ID 73be30d4fb1ab8d9 ‱ Your IP ‱ Performance & security by Cloudflare Le 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales basĂ© Ă  Pau est une unitĂ© d’élite mĂ©connue mais unique en France. Nulle part sans nous », telle est la devise du 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales 4e RHFS basĂ© quartier de Rose, au nord de Pau. Devise qui fait ici sens Notre rĂ©giment a participĂ© Ă  toutes les opĂ©rations spĂ©ciales majeures menĂ©es par l’armĂ©e française depuis 1993 », note son commandant, le colonel Yann Poincignon. Le 4e RHFS, employĂ© par le commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS, est un rĂ©giment d’élite unique dans l’armĂ©e française, et se retrouve rĂ©guliĂšrement sous le feu. C’est une unitĂ© Ă  trĂšs haute valeur ajoutĂ©e, parfaitement Ă©quipĂ©e et entraĂźnĂ©e, prĂȘte Ă  intervenir pour les missions les plus difficiles et les plus sensibles », prĂ©cise le colonel Poincignon. Les escadrilles paloises sont par exemple mobilisĂ©es pour aller sauver des ressortissants français retenus Ă  l’étranger. Mais le commandement reste - par souci de sĂ©curitĂ© » - trĂšs discret sur les missions menĂ©es, tout en ayant la volontĂ© de prĂ©senter au grand public les spĂ©cificitĂ©s d’un rĂ©giment peu connu en BĂ©arn. Une unitĂ© d’élite » Seule formation aĂ©romobile entiĂšrement dĂ©diĂ©e aux forces spĂ©ciales françaises, le 4e RHFS dispose d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres - Gazelle, Puma, Cougar, Caracal et Tigre - et intervient en synergie » avec les commandos des armĂ©es de terre, de mer, de l’air, mais aussi avec les gendarmes du GIGN ou les policiers du Raid. Il y a un entraĂźnement spĂ©cifique, trĂšs technique, notamment pour acquĂ©rir des automatismes dans l’action », explique le colonel Yann Poincignon. Nos soldats sont par exemple ceux qui font le plus d’heures de vol. Et ce sont des heures de qualitĂ©, avec les commandos du COS ». Les militaires du 4e RHFS sont recrutĂ©s et sĂ©lectionnĂ©s essentiellement au sein de l’ArmĂ©e de Terre ils sont volontaires pour rejoindre cette unitĂ© d’élite, font l’objet d’une Ă©valuation trĂšs pointue psychologique et physique et suivent ensuite des formations spĂ©cialisĂ©es et des entraĂźnements spĂ©cifiques. À la fin de leur premiĂšre annĂ©e au sein du rĂ©giment. ils sont projetables », c’est-Ă -dire aptes Ă  partir en mission au bout du monde. Nous mettons la barre trĂšs haut », reconnaĂźt le colonel Poincignon. Mais nos militaires restent plus longtemps au sein du 4e RHFS que dans les autres rĂ©giments ». En alerte permanente » Quatre des six escadrilles du 4e RHFS sont basĂ©es Ă  Pau, oĂč le rĂ©giment emploie environ deux cents personnes. Le 5e RHC voisin assure la maintenance des hĂ©licoptĂšres le 4e RHFS se concentre donc sur ses missions opĂ©rationnelles, reconnues au niveau international. Nous sommes en alerte permanente », rĂ©sume le colonel Poincignon. Dans les escadrilles, les paquetages sont prĂȘts. Et entre 30 % et 50 % des Ă©quipages sont tout au long de l’annĂ©e en intervention dans des pays Ă©trangers. Une des autres forces du 4e RHFS est sa capacitĂ© Ă  innover. A Pau se dĂ©finissent des processus d’intervention, mais aussi des Ă©quipements nouveaux. Le rĂ©giment est Ă©galement Ă  la pointe de l’ intĂ©rarmisation » - c’est-Ă -dire le travail commun des diffĂ©rentes armĂ©es françaises - dans la lutte contre le terrorisme, ou encore dans les missions de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. LĂ  encore en totale discrĂ©tion, bien sĂ»r. REPÈRESDix-huit ans d’histoire. C’est en 1993 qu’est créée Ă  Pau la premiĂšre escadrille des opĂ©rations spĂ©ciales avec une dizaine d’hĂ©licoptĂšres. Elle est engagĂ©e pour la premiĂšre fois en ex-Yougoslavie. Elle devient en 1997 le dĂ©tachement ALAT des opĂ©rations spĂ©ciales DAOS. Lequel devient le 4e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres des forces spĂ©ciales en 2009. OpĂ©rations spĂ©ciales. Le 4e RHFS est une des unitĂ©s de l’aviation lĂ©gĂšre de l’armĂ©e de Terre ALAT. Il est subordonnĂ© Ă  la brigade des forces spĂ©ciales terre BFST elle aussi basĂ©e quartier de Rose, et dĂ©pend d’un point de vue opĂ©rationnel du commandement des opĂ©rations spĂ©ciales COS A Pau et Villacoublay. Quatre escadrilles du 4e RHFS sont basĂ©es Ă  Pau, quartier de Rose. Les deux autres sont basĂ©es Ă  Villacoublay groupement interarmĂ©es d’hĂ©licoptĂšres, dans les Yvelines. Au total, le rĂ©giment emploie environ 300 personnes, dont environ 200 militaires Ă  Pau. Il s’agit essentiellement de militaires de l’armĂ©e de terre. Mais les effectifs comptent Ă©galement une vingtaine de militaires de l’armĂ©e de l’air et neuf civils. Une flotte d’hĂ©licoptĂšres unique en France, prĂȘte Ă  intervenir en tout lieuUn quatriĂšme Tigre viendra complĂ©ter cet Ă©tĂ© l’arsenal composĂ© d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres. Le quatriĂšme Tigre viendra complĂ©ter l’arsenal aĂ©romobile du 4e RHFS d’ici l’étĂ©. Au total, le rĂ©giment dispose aujourd’hui d’une quarantaine d’hĂ©licoptĂšres. L’hĂ©licoptĂšre est essentiel aux forces spĂ©ciales pour la mobilitĂ©, le renseignement et l’appui-feu lors des missions » note le colonel Yann Poincignon. Et il apporte une libertĂ© d’action et une puissance de feu efficaces lors des opĂ©rations coup de poing »... ». Le 4e RHFS dispose de cinq types d’hĂ©licoptĂšres complĂ©mentaires 14 Gazelle, 7 Puma, 7 Cougar Ă©volution du Puma, 9 Caracal derniĂšre Ă©volution du Cougar et donc bientĂŽt quatre Tigre. Chacun de ces engins a des qualitĂ©s propres », prĂ©cise le colonel Poincignon. Le Caracal, par exemple, est l’outil le plus moderne pour l’infiltration et le transport. Le Tigre est quant Ă  lui une rĂ©volution c’est le premier hĂ©licoptĂšre construit autour d’un systĂšme d’armes. Mais la grande force de notre rĂ©giment est de pouvoir travailler en modules complĂ©mentaires les chefs d’escadrille peuvent mĂȘler les diffĂ©rents types d’hĂ©licoptĂšres pour une mission ». Dans les grands hangars du quartier de Rose, les hommes du 4e RHFS innovent, en ajoutant par exemple des armements spĂ©cifiques Ă  leurs hĂ©licoptĂšres. CamĂ©ras thermiques, guidage de missiles, vision nocturne, augmentation des puissances feu... nous trouvons ici toutes les derniĂšres technologies militaires. A noter, enfin c’est Ă  Pau, au sein du 4e RHFS, que sont formĂ©s tous les pilotes de Caracal de l’armĂ©e de terre. Bruno Robaly source

4e régiment d hélicoptÚres des forces spéciales